Le client (Marc) joue parfois dans des situations où une amplification de la vielle devient nécessaire, d'où la demande de prévoir des micros. Que l'on ne s'y méprenne pas: Il ne s'agit pas de construire une vielle electro-acoustique où divers capteurs prendraient individuellement le son des différentes cordes. Ici, deux micros pièzo classiques serviront à capter le son "naturel" de la vielle. Ils seront montés sur le premier barrage de part et d'autre de l'axe, les points de fixation se situant à peu près au milieu entre la base du chevalet et la position du groupe des bourdons d'un côté et des trompettes de l'autre. (Votre commentaire sur la position idéale des micros ?). Les micros sont d'abord collés (voir micro de droite) puis fixés (voir micro de gauche) par des barrettes vissées dans le barrage et de ce fait sont montés sous tension (ce qui assure une meilleur linéarité de réponse pour ce type de micro).

Il s'agit ensuite de fixer les fils reliant les micros à une prise jack se trouvant en dessous du chevillier. Le raccordement se fait par câble coaxial pour éviter que la connexion ne fasse antenne et capte des ondes radio parasites (eh oui, pas de GSM pendant qu'on joue de la vielle, et de toute façon, vous êtes priés d'éteindre votre GSM avant de vous lancer sur la piste de danse...).

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Et voici la connexion extérieure des micros: Une prise jack est montée dans un trou percé dans le bloc du corps, côté chevillier. En effet, c'est d'expérience le meilleur endroit pour connecter un câble extérieur sans entrave au jeu de la veille.

Finalement, les micros sont testés par raccordement à un préampli. Etape importante: il ne s'agit pas de coller la table sur des micros défectueux, car on n'y accédera plus une fois la table collée... (Adossée à la fenêtre la roue attend sagement son "tour"...)

Prochaine étape: la découpe de la table et sa pose.

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